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« Depuis quelques mois, le mécontentement grandit, le mouvement social s’étend, les actions se développent dans les entreprises privées comme dans le secteur public », constate la CGT, qui ajoute : « la situation continue à se dégrader : montée du chômage, notamment des salariés les plus qualifiés, précarisation des jeunes diplômés, blocage des salaires, aggravation des conditions et des charges de travail. Tout cela nourrit le mécontentement.

« Que n’avons-nous pas entendu : les grèves dans le secteur privé, cela en était fini, les salaires et l’emploi c’était incompatible. Et puis, les faits sont là : les salariés exigent leur dû, la reprise ne peut pas être que pour les profits. Ce qui est nouveau, c’est que la baisse du pouvoir d’achat, conjuguée à la crainte de la perte de l’emploi, constitue de moins en moins un frein à la lutte »...

« Dans notre département », conclut la CGT, « des mouvements de grève se développement surtout dans le secteur privé. Que ce soit chez Linde, à la Sochata, à la SAFT, à AEF, les salariés ont obtenu des augmentations de salaires ou embauches par la transformation de contrats à durée déterminée