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« Le gouvernement a décidé d’augmenter de 1,2 % pour 1995 les minima sociaux (RMI, minimum vieillesse, allocation handicapés, allocation parents Isolés), les prévisions pour cette période sont de + 1,7 % pour l’inflation et de + 3 % pour la croissance », souligne l’UD CFDT. « Dans ces conditions, iI est donc programmé pour 1995 une diminution du pouvoir d’achat de ceux et celles qui sont les plus défavorisés et les plus fragiles et pour qui ces minima sont l’unique ressource.

Pour eux, il n’est même pas question de leur faire profiter des fruits de la croissance.

« Le gouvernement doit revenir sur la revalorisation des minima sociaux. Dans les entreprises, toutes les négociations salariales doivent comporter un volet “emplois des Jeunes, des chômeurs, des Rmistes”. Seules des mesures permettant une meilleure répartition de l’augmentation de la richesse et des gains de productivité est de nature à dépasser les discours sur les exclus », conclut la CFDT.