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Répondant à l'invitation de Mme Thérèse Palla, présidente de l’Union française des aides-soignants, près d’une trentaine de ceux-ci, venant de Poitiers - CHRU et CHSV – de l’hôpital de Châtellerault, de celui de Montmorillon et d’établissements divers de Civray, se sont retrouvés à Neuville pour exprimer, avec vigueur, leur grogne « devant un état de fait anormal » et leurs souhaits « d’être officiellement reconnus et intégrés à part entière dans le personnel hospitalier et de ne plus être considérés comme des “femmes de ménage” ainsi que cela est actuellement ».

Les aides-soignants sont toutes les personnes qui gravitent autour des infirmières diplômées d’État pour prodiguer aux malades hospitalisés des soins d'hygiène et de confort à ceux-ci, ainsi « que le relationnel » avec ces malades.

L’UFAS demande « une formation de deux ans permettant à des agents d’acquérir un savoir-faire et un savoir-être pour exercer les soins primaires aux patients ; leur qualification en tant qu’infirmier en soins primaires selon divers critères bien précis ; les retraits : 1°) Du paragraphe 2 de l’article 8 du décret du 18-08-89 n° 89241 ; 2°) De l’article 4 du décret du 22-07-94 n° 94626 et aussi la gratuité de la formation des étudiants en soins infirmiers.

La rencontre de Neuville a fait ressortir « l’inquiétude des aides-soignants quant a leur responsabilité personnelle qui se trouve être engagée en cas d’accident dans l’exercice anormal d’actes qu’on leur demande de faire pour lesquels ils ne sont pas habilités ».

Suite à un large débat avec l’assistance, la conclusion de la rencontre de Neuville fut le « souhait de voir se consolider les équipes pluridisciplinaires soudées avec les infirmières ».