CGT

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A la suite du communiqué de l’Union CGT (…) dénonçant huit licenciements à CDM, consécutifs à des refus de baisses de salaires, la direction du magasin « discount » a tenu à donner son point de vue :

« C’est vrai que la baisse des salaires n’est pas la solution à la crise économique mais la situation financière de “Rallye Super” était en baisse permanente. Ce point de vente avait subi des pertes assez considérables au cours de ses derniers mois d’exploitation, pertes dues pour une part, à un déséquilibre croissant entre un excédent de personnel et une baisse constante du chiffre d’affaires.

« Trouver un repreneur était la solution pour éviter la cessation d’activité et quatorze licenciements secs.

 

« Il fallait donc régler un problème humain, particulièrement délicat, résultat d’une gestion ne nous concernant pas », déclare la nouvelle direction qui a proposé des réductions d'horaires hebdomadaires allant de deux à cinq heures (sept heures pour un temps complet), situation exposée à chaque salarié en présence d’un responsable syndical.

« Six employés ont accepté et huit ont refusé.

« Il n’y a eu ni chantage ni marché de dupes, mais seulement, hélas, l’analyse lucide d’une dure réalité financière n’offrant aucune autre possibilité.

« Devant une telle alternative, il devient impossible à la fois de pratiquer des prix bas et de maintenir à tous les employés des avantages acquis il y a une vingtaine d’années, auprès de “Major” (...).

« ...Il est indispensable de s’adapter à la dure loi du marché et de la concurrence sous peine de disparaître. La direction du nouveau CDM ne s’octroie, elle-même, aucun salaire malgré l’important travail fourni, afin de redresser plus rapidement la situation. « Les salariés qui lui ont fait confiance en acceptant les nouvelles conditions peuvent espérer retrouver leur horaire précédent dès que l’équilibre de l’entreprise le permettra » déclare la direction, qui « compte sur la fidélité de la clientèle ».