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Après cinq jours de grève dans les entreprises Gorcy (Mirebeau et Airvault), le protocole d’accord signé reprend les résultats de la fin des négociations salariales annuelles et obligatoires dans chaque entreprise.

La CFDT estime la négociation être minée plus loin : « Les heures supplémentaires doivent être transformées en emplois et comme l’avancement sur l'investissement, ne pas servir de poudre aux yeux et de mirage à l’augmentation. La politique salariale ainsi que l’organisation du travail redemandent un travail en profondeur et un engagement sérieux et durable du syndicalisme chez Gorcy.

« Un exemple, si le salaire minimum est généralement proche du SMIC, y compris pour des salariés ayant quinze ans d’entreprise, le choix qui a été fait par la plupart des partenaires sociaux est orienté sur les primes (9.000 F d’intéressement en 93 ; 3,500 F de participation, 13^e mois…), le salaire minimum moyen s’établit donc à 6.043 F. Qu’en sera-t-il demain si l'entreprise produit moins ou si l’intégration dans le groupe Danone, toute récente, pose des problèmes ? ».,

La CFDT, qui pendant tout le conflit a fait des propositions, pense que la lutte pour la lutte aboutit à des reculs. Que la compétitivité de l’entreprise dépend de chacun des salariés qui la compose. « A ce titre nous devons revendiquer, mais à ce titre aussi nous devons participer », déclare le syndicat.

Trois problèmes majeurs restent en suspens : l’intégration dans le groupe Danone et ses suites, le relèvement des bas salaires, l’organisation du travail.

« Par ailleurs, le syndicalisme n’est pas là que pour accompagner le mouvement. Là où il y a beaucoup de membres qui participent à la décision et qui prennent en charge la revendication (dans les entreprises françaises ou en Europe)…, les entreprises se portent bien et les salariés en retirent des bénéfices ! », conclut la CFDT.