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L'Union départementale CGT, sous la signature de Jean-Paul Dampuré, membre de la commission locale d’information sur la centrale nucléaire de Civaux, a écrit ces dernières semaines au sous-préfet, coordonnateur du chantier et au préfet et se plaint de l’absence de réponse.

« Alors que le génie civil est en phase de finition sur la centrale de Civaux, que la décroissance de ses effectifs est entamée, il est impossible d’obtenir le moindre planning, la moindre information concernant : les dégraissages d’effectifs en génie civil ; les besoins nouveaux en électro-mécanique ; les stages de reconversion ; les potentialités d’emploi hors site, etc.

Nous posons ces questions par écrit depuis avril 1994… sans réponse aucune ! Alors que fleurissent dans les médias les déclarations triomphalistes des officiels.

Il y a lieu de s’interroger ! Veut-on écarter les syndicats et la CGT en particulier de cette question centrale de l’emploi ? Veut-on écarter la commission locale d’information de Civaux du déroulement du chantier ? Sans président depuis des mois, est-elle devenue un faire- valoir ?

Pour ce qui concerne la CGT, pas question de laisser les mains libres aux patrons pour licencier à leur guise.

Mais soucieux de la question très importante de l’emploi, donc de l’avenir d’une région, nous ne participerons à aucun simulacre et exigeons toute notre place de syndicaliste », conclut M. Dampuré.