CGT

Se connecter

Les Unions régionales CFDT du Grand-Ouest (Basse-Normandie, Bretagne, Pays-de-Loire, Poitou-Charentes) ont pris l’habitude de travailler ensemble, depuis dix ans en élargissant aussi leur nouvel horizon aux frontières de l’Arc atlantique. Une démarche que les militants résument volontiers en ces termes : unir les efforts et chercher une complémentarité pour gommer les concurrences et mieux faire entendre la voix syndicale jusqu’à Bruxelles.

Sur le terrain, comme le rappelle son secrétaire régional France Joubert, la CFDT travaille à une meilleure prise en compte de ses revendications sur l’aménagement du territoire. Avec une priorité : l’emploi. « C’est un bon moment pour responsabiliser les citoyens », dit-il. Ne travaillons plus pour être le plus performant possible pour soi mais pour être le plus efficace possible ensemble ».

En 1992, dans le cadre d’une convention avec la DATAR, la CFDT avait contribué à promouvoir « les cahiers du développement local en milieu rural dans l’Ouest ». Elle descend cette fois, beaucoup plus concrètement, au ras du terroir, en valorisant trente initiatives, souvent originales, actuellement mises en pratique au sein des quatre régions. Cela s’appelle « bloc-notes » et la délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale vient de dégager des moyens financiers en sa faveur.

Mais comme ce serait bien si les services préfectoraux et le conseil régional pouvaient relayer encore plus fort de telles initiatives souvent transposables du pays d’Auge au pays Mellois, du Haut-Anjou à Oléron, de Nantes à Poitiers…, pense tout haut France Joubert.

Des exemples déjà mis en œuvre ici et là ? L’organisation de la présence postale dans la campagne de Châteaubriant à très faible densité démographique, les maisons multiservices en Mayenne pour compenser le retrait de certains services publics, une maison de l’enfance à Saint-Hilaire-de-Loulay en Vendée, un village de sécurité-enfants dans l’ile d'Oléron, un secrétaire de mairie agent du développement économique local ou « la maison pour tous » du canton de l’Isle-Jourdain qui regroupe aujourd'hui 400 adhérents soucieux de « mettre en avant tout ce qui peut se faire de positif ».