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A l’issue d’une semaine « chaude » commencée par trois jours de blocus du chantier de la centrale nucléaire, Civaux a retrouvé vendredi, sinon son activité habituelle, du moins un certain calme.

Les salariés des entreprises EGI et GTM qui construisent les aéroréfrigérants et qui étaient à l’origine du mouvement de grève sont, en effet, parvenus à un accord définitif avec leurs directions, à la fois sur l’augmentation des différentes primes et sur le paiement des jours non travaillés, jeudi soir, à 21 heures.

L’augmentation des primes de petit et grand déplacement, de levée (85 F au lieu de 60 F) et de respect des délais (2.500 F au lieu de 2.000 F par an) ont été acceptées tandis que les heures non travaillées étaient compensées ainsi 300 F de prime de reprise du travail et possibilité de récupérer pour ceux qui le souhaitent et paiement intégral de la journée du 16 mars. Ils ont aussi obtenu une indemnité forfaitaire de 40 F de petit déplacement et de 80 F de grand déplacement pour chaque jour de grève.

En ce qui concerne le personnel des autres entreprises, non gréviste mais empêché de travailler depuis lundi, il a repris le travail, vendredi, mais les discussions vont se poursuivre sur l’indemnisation des heures perdues. Deux solutions se présentent : soit la récupération étalée dans le temps des heures perdues, soit le chômage partiel. Mais, dans ce dernier cas, il faut obtenir l’agrément de l’inspection du travail. Cela va donc se négocier entreprise par entreprise, entre directions, inspection et délégués du personnel.

J-L R