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Une partie des employés de l’usine Ranger de Montmorillon ont débrayé hier, suite à l’échec des négociations salariales. La grève pourrait se poursuivre aujourd’hui.

Des employés de l’usine Ranger qui fabrique des meubles de cuisine et de salle de bain étaient en grève hier. Selon la direction,

ils étaient entre 100 et 150, contre environ 300 sur les 428 employés, pour le syndicat CGT. Le motif de cet arrêt de travail réside, dans des revendications salariales. La CGT souhaite une hausse de 2 % sur toute la masse salariale en supplément des 2 % déjà accordés par la direction de l’entreprise représentée par M. Robert Large.

En début d'après-midi, la direction a reçu les délégués syndicaux pour leur proposer des hausses de l’ordre de 50 à 100 F selon le salaire. Ces chiffres ont été refusés à la majorité des grévistes qui entendent poursuivre le mouvement. « Nous avons tous fait de gros sacrifices depuis quelques années ». Les employés ont bénéficié de taux de participation, malgré du chômage technique, cela prouve bien que l’entreprise gagne de l’argent », précisent les délégués syndicaux. « La direction a beaucoup investi ces derniers temps, nous le reconnaissons. Il faut reconnaître aussi que nos revendications ne sont pas exagérées ».

De son côté, M. Robert Large a déclaré mettre toujours tout en œuvre pour privilégier le contact et le dialogue : « Je suis un peu déçu », a-t-il dit. « Force est de constater qu’on n’est pas payé de retour. Nous n’allons pas nous décourager, nous sommes prêts à rencontrer tout le monde. Il faut signaler aussi que l’accord salarial des 2 % a été signé, en début de mois, par la CFDT.

Hier soir, les négociations pouvaient encore se poursuivre. Néanmoins, le mouvement de grève risque fort d’être reconduit, ce matin, dès 8 heures.