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Mouvement d’humeur d’une partie des personnels de l’usine Michelin de Poitiers, qui réclament des augmentations de salaires. Mardi, environ un tiers du personnel des trois équipes de la journée ont observé quatre heures d’arrêt de travail. Mercredi matin, la tension a monté d’un cran avec l’équipe de 8 heures. « N’ayant pas pu obtenir la venue de la direction de l’usine de Poitiers et n’ayant pas eu de réponse concrète à la demande d’augmentation de salaires décents au vu des résultats de l'entreprise, les salariés de Michelin ont décidé de fermer les portes de l’usine jusqu'à ce que de véritables négociations s’engagent », souligne la CFDT qui soutient le mouvement avec la CGT.

Concrètement, le piquet de grève laisse passer les personnels non grévistes, mais empêche les véhicules d’entrer et sortir, d’où l’impossibilité d’approvisionnement de l’usine et de sortie des marchandises. La direction a donc été mercredi après-midi dans l’obligation de stopper l’activité de l’usine de Poitiers spécialisée dans la fabrication de pneumatiques pour poids lourds.

A l'usine de Poitiers, la grève est suivie par environ 30 % des salariés. Une autre usine du groupe Michelin, celle de La Roche-sur-Yon en Vendée, est également touchée par un mouvement semblable.

Photo : Rassemblement des grévistes de l’équipe de matin devant l’entrée de l'usine, sur la zone industrielle de la République