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Aides-soignantes, auxiliaires de puériculture et agents des services hospitaliers réunis hier après-midi pour une journée d’action

Quelques centaines d’aides-soignantes, d’auxiliaires de puériculture et des agents de services hospitaliers avaient répondu à l’appel de la CGT du CHU, du CHSV, CCAS de Poitiers, pour une journée d’action qui s’inscrit dans le prolongement des luttes du 5 décembre et du 14 mars.

Les aides-soignantes, les auxiliaires de puériculture et les agents des services hospitaliers ne sont toujours pas entendus par le gouvernement, mais ils n’ont pas l’intention de se laisser faire et comptent bien faire entendre leur voix.

Parmi la liste de revendications, trois points principaux : pour les aides-soignantes et les auxiliaires de puériculture, c’est la reconnaissance de la profession par un diplôme d’État au même titre que celui des infirmières. Le reclassement à l’échelle 5 pour tous et surtout l’intégration des primes dans le salaire de base pour une retraite décente. En effet, 40 % du salaire est versé sous forme de prime et n’est donc pas pris en compte pour la retraite, les manifestants demande donc que ces primes soient insérés dans le salaire.

Pour les agents des services hospitaliers, les principales revendications sont pour la revalorisation de carrière, accès à l’échelle 3 pour tous et la préparation et le droit à la promotion professionnelle avec le maintien de l’ensemble de la rémunération.

Ces revendications, sont dans leur majorité, déjà anciennes, ce qui ne fait qu’accentuer encore plus la détermination des personnels à qui « la direction demande toujours plus de compétence, de disponibilité et de travail » et qui refusent d’être « déconsidérés davantage ».

Après un rassemblement devant le stade Rébeilleau en début d’après-midi, une délégation était reçue à la DASS pour déposer une mention qui devra être transmise au ministère.

Les organisateurs ont regretté que seule la CGT soit associée au mouvement alors que les revendications de la CFDT et de FO sont similaires.

Photo : Les manifestants au départ du stade Rébeilleau