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… Plutôt qu’une maison de la solidarité où l’on « parque » les privés d’emploi

Dernièrement, avait lieu, à la mairie, une réunion de la commission générale des élus afin d’évoquer la possible création d’une « maison de la solidarité », dont l’idée avait été soumise par un collectif de chômeurs. A cette occasion l’UL CGT s’est élevée contre une telle institution qui, dit-elle, « ne servirait qu’à parquer les travailleurs privés d'emploi et s’inscrirait dans la logique du chômage, des petits boulots, de l’inacceptable ». Pour la CGT, il est hors de question d’abandonner les chômeurs à eux-mêmes, loin de la vie active et des emplois potentiels : « La maison de la solidarité, dit-on, c’est aussi la Bourse du travail, des personnes responsables qui ne veulent pas gérer le chômage, mais s’y attaquer à la base en permettant à chacun de trouver un travail stable et bien rémunéré ».

C’est dans ce sens et parce qu’elle se veut aussi force de proposition que la CGT a envoyé un courrier pour proposer la création à Châtellerault d’un foyer de jeunes travailleurs. Celui-ci, géré par la ville, s’adresserait aussi bien à des jeunes disposant d’un emploi, que d’autres en situation précaire (stages, formations) ou se trouvant en chômage. « Il s’agit, souligne-t-on, de donner des réponses en terme de logement, de restauration, également de réinsertion, puisqu’ils trouveraient là une aide afin de se diriger plus vite et mieux vers un travail, ce à quoi ils ont droit en matière de santé, de ressources, d’apprentissage d’une profession ». Pas un recours à long terme pour ceux qui seraient accueillis, mais un réel dépannage quand il n’est pas possible de verser trois mois d’avance à un propriétaire ou de trouver un logement pour quinze jours. Également une vraie réponse pour ceux qui pourraient se trouver demain à la rue et pourraient devenir, faute de cette solidarité, des sans domicile fixe.

C A