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• UD CGT - L’union départementale CGT souhaite un « 1^er mai unitaire et revendicatif à la hauteur des enjeux de la période actuelle ». Elle organisera dans chaque union locale des rassemblements dans « la perspective d’un renforcement du mouvement social ».

L’UD CGT qui fête en même temps le centenaire de la CGT, veut un « 1^er mai à la fois évocateur de l’histoire du mouvement ouvrier dans la Vienne et porteur des luttes présentes et à venir ».

Elle organise, le samedi 29 avril, à la salle multimédia de Jaunay-Clan, à partir de 10 h, une journée d’animations et d’expositions (suivie d’un diner, tél. 49.41.12.58).

• Force ouvrière. - Pour la fête du travail, Force ouvrière tiendra un rassemblement le lundi 1^er mai, salle Timbaud, à la Maison du peuple à Poitiers.

Alain Barraud, secrétaire général de la Vienne, assisté de la commission exécutive départementale, exposera « les grandes lignes directrices des prochaines semaines et des prochains mois en matière de revendications qui ont pour but exclusif la défense des intérêts particuliers et collectifs, matériels et moraux, économiques et professionnels, des salariés actifs, retraités, demandeurs d’emplois et des jeunes ».

• CFDT – Selon la CFDT, « le 1^er mai, fête du travail, devrait être une journée de fête ; seulement nous, organisations syndicales nous ne pouvons avoir le cœur à la fête sachant que même si le nombre de chômeurs est officiellement à la baisse, le nombre de contrats précaires est en augmentation ; que le nombre de personnes bénéficiant du RMI est en augmentation de 15 % ; que le nombre de personnes demeurant sur la “touche” est suffisamment élevé pour que ce jour de 1^er mai ne soit pas considéré comme une fête du travail, ce qui reviendrait à dire la fête de ceux qui ont du travail et pour les autres… ?

« C’est pour ces raisons que nous n’appelons pas à faire un rassemblement », explique la CFDT.