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L’inquiétude planait jeudi lors du V^e congrès de l’Union départementale CGT santé et action sociale de la Vienne qui se tenait dans les locaux syndicaux du centre hospitalier spécialisé de Châlons. Parmi les préoccupations, le décret 95-647 et 648 qui modifie l’implantation des services d’urgences. Il en résulterait, selon le syndicat, un seul service d’urgences à Châtellerault et Poitiers SAU, les autres établissements auraient le label ANACOR (Antenne d’accueil et d’orientation du traitement des urgences) et ne seraient ouverts que de 8 h à 18 h 30. Au delà, le blessé sera adressé dans un SAU. La CGT s’inquiète alors des risques encourus par des populations éloignées d’un SAU. Inquiétude encore pour le sort réservé au centre psychiatrique de la Vienne qui tendrait à disparaître pour laisser place à un centre de loisirs alors que cent cinquante personnes y sont soignées et qu’un nouveau pavillon vient d’ouvrir. Malaise encore au sujet de la politique de restructuration au CHU avec le gel de 194 lits du 1^er juillet au 24 septembre, avec en plus des suppressions définitives à la clef. Les établissements de l’action sociale sont eux aussi menacés dans leur entité, avec des budgets en régression.

Pour la CGT, le devoir des services publics est de répondre aux besoins des populations en leur assurant une sécurité maximum alors qu’actuellement, comme le souligne Marc Laprie, secrétaire de l’Union santé et action sociale, « on réfléchit en terme de rentabilité ».

La CGT a insisté sur le besoin impérieux de son renforcement dans les structures. « Renforcer la CGT, affirme Norbert Guin, membre de l’Union santé, c’est renforcer l’action pour conquérir des droits nouveaux et permettre la prise en compte des besoins des populations. Ainsi nous appelons à un rassemblement le 14 juin devant la préfecture de Poitiers.