1593423/08/1995CIVAUX
Un mouvement de grève suivi affecte, depuis le 8 août, l’entreprise Spie-Batignolles, sur le chantier de la centrale nucléaire de Civaux.
La centaine de salariés de cette société qui procède au montage et au soudage des tuyauteries des circuits auxiliaires observe cette grève par solidarité avec les quarante-cinq personnes que le groupe, dont le siège est dans le Nord, à Ferrière-la-Grande, a décidé de licencier. Hier mardi, le mouvement s’est durci à l’aube, les grévistes de Spie empêchant les véhicules de pénétrer sur le chantier de la centrale jusqu’à 9 heures (mais laissant l’accès libre aux personnes). Cette grève empêche, par ricochet, une autre entreprise, Delattre, de mener à bien les travaux de soudure qui lui reviennent.
Au siège nordiste de l’entreprise, le site est bloqué depuis le 16 août. Hier matin, le tribunal a rendu un verdict de levée du piquet de grève à partir d’aujourd’hui mercredi 23, à 11 h, avant qu’une réunion tripartite ne se tienne. De leur côté, les grévistes de Civaux, avec l’Union locale CGT, ont demandé une entrevue au chef d’aménagement de la centrale, M. Viou qui devrait les recevoir aujourd’hui à 9 h 30. Les salariés de Spie à Civaux craignent, en effet, que le marché de Spie sur le chantier de la centrale ne soit attribué à une autre entreprise.
J-L R
le 27/04/2025 à 16:06
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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