1595620/09/1995CIVAUX
Un délégué du personnel de l’entreprise SPIE-Batignolles installée sur le site du chantier de la centrale de Civaux a été condamné, hier, par le tribunal de grande instance de Poitiers, à libérer l’accès aux installations de l’entreprise, sous peine d’une amende de 3.000 F par infraction constatée et d’expulsion.
Douze autres salariés de SPIE-Civaux doivent comparaitre, en référé eux aussi aujourd’hui et risquent les mêmes peines que M. Spardocia.
Depuis un mois environ, les employés de SPIE-Batignolles à Civaux observent une grève de « solidarité » dure, en bloquant l’entrée des installations de leur entreprise sur le site de la centrale nucléaire. Ces salariés, par leur mouvement, protestent contre le licenciement d’une soixantaine d’employés de SPIE-Batignolles sur un autre site, dans le nord de la France.
Ce n'est pas la direction de SPIE qui a engagé cette action en référé mais celle de l’entreprise Delâtre-Levivier, associée à SPIE sur le chantier de Civaux : en effet, les grévistes gênent aussi l’accès aux installations de Delâtre-Levivier situées dans le même « campus ».
Ces entreprises, spécialisées dans la tuyauterie et le câblage de la partie nucléaire, travaillent sous mandat de Framatome et emploient actuellement environ cent cinquante personnes, à elles deux, sur le site de Civaux.
J-L R
le 28/04/2025 à 18:14
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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