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Après avoir quitté les locaux des Châlons, les représentants de Force ouvrière viennent d’intégrer des nouveaux locaux à La Milétrie

Le premier local du syndicat Force ouvrière du centre hospitalier spécialisé de la Vienne se nommait « Le Petit Château ». En fait de château, c’était selon les dires de Claude Mazeau, secrétaire des retraités hospitaliers FO du département, un local en ruine à la limite de l’insalubrité. En 1972, à la scission entre le CHU, le CHSV et le CPV, un nouveau local est attribué à Châlons. Là-bas, la grande épopée FO continue avec « ses éclats d’humeurs mais toujours la foi dans la Force ouvrière et le travail à accomplir », continue Claude Mazeau.

En 1995, re-déménagement avec cette fois une structure neuve : deux bureaux avec toutes les nouvelles techniques de communication, et une salle de réunion accueilleront les représentants FO du centre hospitalier Henri-Laborit, premier organisme syndical de l’établissement.

« Ces nouveaux locaux et nouveaux moyens vont nous permettre, explique Hervé Rochais, secrétaire général, de poursuivre notre lutte pour le respect des droits de nos agents. Nos ambitions, si elles ne sont pas nouvelles vont être plus grandes : défense et amélioration des conditions de travail, revendications salariales, titularisation des emplois dits précaires. En dehors de ça, les permanences sont toujours assurées à Chalons, car si le travail est plus agréable dans les bureaux, il est plus important sur le terrain. Notre objectif premier étant tout de même d’aller à la rencontre de nos agents et de leurs problèmes ».

L’inauguration des locaux s’est faite en présence d’Alain Brousseau, secrétaire général de la Fédération FO du service public et de santé ; d’Alain Barreau, secrétaire général de l’Union départementale ; de Didier Bernus, secrétaire régional santé Limousin-Poitou-Charentes et de M. Sautel, directeur adjoint du centre hospitalier Henri-Laborit.

Photo : Photo de famille devant les nouveaux bâtiments