1604421/11/1995POITIERS
La CGT a cent ans, mais elle ne perd pas la mémoire. Samedi, elle s’est souvenue que durant de nombreuses années, le bâtonnier Dumiot a servi la cause des ouvriers, des fermiers, des métayers. Des assises aux prud'hommes, Jean-Jacques Dumiot a plaidé contre tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une injustice.
« Je me souviens de ces deux ouvriers, licenciés parce qu'ils étaient sortis prendre un café durant leur service. J’ai perdu ce procès alors que tous les jours je croisais au palais de justice des employés qui passaient leur temps à aller et venir. Ils n’ont jamais été licenciés, eux ! ».
J-J Dumiot n’a rien perdu de sa verve. Ses convictions sont restées intactes même s’il n’exerce plus depuis huit ans. Il a connu l’époque où « la misère n’était pas un critère retenu par la jurisprudence », l’époque où la CGT l’appelait à la rescousse. Francis Martin, secrétaire départemental de la CGT, sait très bien tout cela. Il y a vingt ans, il faisait partie des « camarades qui cherchaient la solution à la lutte collective sur les lieux de travail ».
Puis, il y eut les lois Auroux... Alors, remettre une médaille, celle des cents ans du syndicat, à un homme qui a participé à cette lutte, n’était que justice.
Photo : Il a plaidé contre tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une injustice
le 24/05/2025 à 12:54
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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