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Les employés communaux ont rejoint hier le mouvement de grève. Ils souhaitent mobiliser tous les services de la ville.

Sur la façade de l’hôtel de ville flottent depuis mardi trois banderoles. L’une d’elles proclame « FO-CGT, la Sécu c’est la vie ». Derrière la mairie, une centaine d’employés municipaux tiennent leur assemblée générale. Deux bus bloquent la rue. Comme le reste de l’assemblée, deux policiers municipaux arborent sur leur uniforme un autocollant sans équivoque « communaux en grève ».

A main levée, ils viennent de voter à l’unanimité l’entrée dans le mouvement après avoir participer aux précédentes journées d’action. La grève sera tournante pour une durée indéterminée.

Les grévistes appartiennent à de nombreux services notamment tels que le centre technique municipal, les écoles, le service des sports, le CCAS, les pompiers, les services administratifs etc.

Dans tous les cas un seul mot d’ordre : « On ne veut pas la tête de Juppé, on veut la suppression de son plan et l’ouverture de négociations », expliquent Catherine Moreau, déléguée FO, et René Pintereau, représentant de la CGT. Avant de participer à la manifestation de 17 h, les communaux ont fait un tour démonstratif afin de mobiliser encore plus.

Investissant pacifiquement les couloirs de la mairie ils ont défilé en scandant « les collègues avec nous ». Et certains grévistes de souhaiter que « les collaborateurs du maire qui disent qu'ils nous soutiennent viennent assumer le mouvement concrètement à nos côtés ».

Le mouvement a été suivi hier par 15 % des communaux.

J-J A