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Que les choses soient claires, nous ne faisons pas de politique. Et ceux (ou celle ? : NDLR) qui nous accusent d’en faire feraient bien de balayer devant leur porte. Ce n’est pas nous qui cherchons à récupérer un « maroquin ».

Les deux représentants syndicaux du personnel du CTM (centre technique municipal) de Poitiers, Gérard Fradet pour la CGT et M. Pennetault pour FO parlent d’une même voix pour dénoncer les déclarations faites pour faire croire que leur mouvement a d’autres raisons que celles de leurs revendications. A savoir le retrait total du plan Juppé et l’ouverture de véritables négociations globales.

C’est en ce sens que depuis quelques jours, à l'initiative des syndicats Force Ouvrière et CGT des communaux de la ville, du district et du centre communal d’action sociale de Poitiers, suite aussi au vote des salariés, des piquets de grève se sont mis en place au centre technique municipal, derrière la mairie et au service des eaux de Bellejouane.

Ces piquets bloquent toutes les sorties des véhicules de service, à l’exception de ceux assurant les portages de repas aux personnes âgées et aux établissement scolaires, les soins à domicile et les urgences.

« Pas question évidemment de freiner la sécurité et les affaires sociales. Nous sommes grévistes d’accord, mais responsables » ajoutent les deux délégués qui précisent encore que tous les matins, entre 8 heures et 9 heures, une assemble générale se tient au centre technique municipal afin de voter pour ou contre la poursuite du mouvement.

La détermination des grévistes n’entame en rien la convivialité. Jeudi par exemple, comme tous les matins à l’issue de l’assemblée générale, tous se sont retrouvés autour du feu allumé devant la porte. Avec grillades à la clé. Histoire de garder le moral. Et la forme.

J F

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Photo : Devant le centre technique municipal, la détermination n’entame pas la convivialité autour des grillades