1614922/12/1995POITIERS
Ce n’était pas à une grande manifestation que les syndicats CGT, FSU, Sud-PTT, SNUI, SGEN-CFDT et MODEF avaient appelé jeudi, mais une mobilisation. Devant la préfecture, ils ont marqué qu’ils restent très concernés dans une ambiance de kermesse avec sono et camion de sandwiches, tandis qu’une délégation de syndicalistes était reçue par le secrétaire général de la préfecture.
Ces syndicats restent sur leur mot d’ordre de retrait du plan Juppé, de négociations sur les salaires et les emplois, sur la réduction du temps de travail et une Sécurité sociale solidaire.
Et comme jeudi débutait le sommet social à Matignon, ils ont redit au préfet leurs revendications. Et précisé que si les mouvements sociaux avaient cessé, ils sont prêts à reprendre après les fêtes si aucune avancée n’est proposée par le gouvernement. Car « tout reste à faire, rien n’est réglé ».
« Aujourd’hui quelque chose a changé dans le pays » déclarent unanimement les syndicats. « La puissance du mouvement social, son unité retrouvée sont reconnus par tous. Le gouvernement et le patronat doivent entendre l’exigence des salariés du privé et du public, des chômeurs et des précaires, des jeunes et des retraités.
Il est possible, par l’action de tous, de gagner le retrait du plan Juppé expriment-ils ensemble. Et aussi de revaloriser les salaires, le SMIC et les pensions, de diminuer le temps de travail, de transformer les emplois précaires en temps complet (il y a 1.500 CES dans l’Éducation nationale en Poitou-Charentes), de revenir aux 37,5 annuités pour le droit à la retraite, de garantir le service public.
Photo : La délégation de syndicalistes reçue à la préfecture
le 01/06/2025 à 11:47
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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