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« Le syndicalisme de lutte a montré son efficacité », en fin d’année 1995, pour les cégétistes réunis en congrès au Bois de Saint-Pierre

« Il y a un climat différent ». Constat des fonctionnaires territoriaux CGT de la ville de Poitiers, de son district et de son centre communal d’action sociale. Réunis en congrès aux Bois de Saint-Pierre, ils ont consacré une partie de leurs débats au bilan des mouvements sociaux de la fin d’année dernière et dans lesquels ils se sont pleinement impliqués.

Mobilisation payante, soulignent-ils : « Le syndicalisme de lutte a montré son efficacité. L’unité syndicale a été un facteur important. Elle a prouvé que la lutte collective sert à quelque chose. Un dialogue s’est instauré. Nous, on souhaite qu’il continue ».

Après ces grèves et les élections professionnelles où il a enregistré une progression de 9 %, en novembre, le syndicat entend réaffirmer avec force ses revendications pour le dégel des salaires, contre les formes de précarité qui se sont développées avec les emplois à temps partiels et pour la réduction négociée au temps de travail : « C’est une question nationale mais aussi locale, dans la mesure où elle est aussi du ressort de l’employeur. C’est un bon moyen de lutter contre le chômage. Il faut savoir que ça peut avoir un coût. Mais c’est certainement un des meilleurs investissements que la ville de Poitiers pourrait faire.

Les congressistes ont par ailleurs débattu des enjeux des prochaines élections au conseil d’administration de leur caisse de retraite autour de Marc Laprie, administrateur sortant, dont la quatrième place sur la liste nationale CGT est un gage de probable réélection. 

Photo : Une réunion pendant laquelle il a été abondamment question des mouvements de novembre et décembre