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« 1995 a été l’année de tous les dangers, avec une remise en cause permanente de tous les acquis sociaux ». C’est en ces termes que Jean-Luc Archimbault a ouvert l’assemblée générale de l’Union locale CGT de Civaux. Il a dénoncé la hausse du forfait hospitalier, le blocage des retraites, les services publics vidés de leurs fonctions premières, les menaces sur la SNCF et les hôpitaux de proximité... « Mais l’UL n’est pas restée les deux pieds dans le même sabot », a-t-il ajouté.

Jean-Luc Archimbault a également lancé un appel aux salariés afin qu’ils rejoignent le syndicat pour proposer une force plus importante donc plus efficace : « Nous ne devons pas baisser les bras car les patrons continuent à faire du chantage sur l’emploi, ils se prennent toujours pour des seigneurs. Il faut poursuivre dans la foulée de 1995 qui a vu naître le ras-le-bol de subir ».

Pour 1996, la CGT a l’espoir de pouvoir vivre et travailler dignement grâce à de véritables emplois bien rémunérés.

Francis Martin, secrétaire de l’Union départementale, a souligné que les différents conflits de l’année dernière avaient fait la démonstration que le syndicalisme avait encore de beaux jours devant lui : « Nous devons construire tous ensemble une grande force syndicale pour le progrès social », a-t-il conclu.

Photo : Jean-Luc Archimbault et Francis Martin ont animé l’assemblée générale de l’Union locale