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La mise à pied, avec un mois de privation de salaire, de trois salariés de la centrale thermique EDF de Cordemais, vendredi à Nantes, risque de faire monter la tension sur le site nucléaire de Civaux. En effet, le conseil de discipline qui a prononcé cette peine contre trois grévistes de décembre dernier était présidé par M. Pierre Bart, du CNPE Civaux, cinq représentants de la direction de Civaux siégeant dans cette instance composée paritairement. Les délégués du personnel CGT, CFDT, FO et CGC avaient demandé, pour leur part, le classement pur et simple de ces dossiers et plaidé l’innocence des salariés accusés. La CGT de Civaux estime que la décision de sanction avait été prise préalablement « par les mercenaires du management répressif » et que les seize heures de session de la commission n’ont servi à rien. Elle parle, à propos de cette sanction de mise à pied, de « spirale revancharde d’une direction dépassée » et affirme que « plus rien ne sera comme avant... ».