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Une partie des cinquante-trois employés de la société Gina de La Trimouille qui fabrique des sous-vêtements en sous-traitance pour de grandes marques, est actuellement en chômage technique. Il semblerait que cette situation ait débuté il y a quelques semaines, mais aucune information n’a pu filtrer, tant du côté des employés que de la direction.

Jointe par téléphone, cette même direction a répondu : « Il y a bien du chômage technique, où est le problème ? », avant de se rattraper : « Nous sommes en chômage technique, c’est comme partout ! », sans vouloir préciser le nombre d’employés concernés ni la durée de cette mesure.

La confection française souffre actuellement de la concurrence sauvage de pays d'Asie du Sud-Est ou en voie de développement. Les entreprises installées dans ces régions, qui sont souvent des filiales de sociétés occidentales, produisent en effet à un coût inférieur à ce que l’on peut faire en France. De plus, il semblerait que les conflits sociaux de la fin de l'année 1995 aient eu, comme pour beaucoup d’autres entreprises, un effet néfaste sur la consommation.