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Une délégation de cheminots CGT a pu s’exprimer et suivre les débats au conseil régional « Poitou-Charentes »

En écho au sommet européen de Turin, la CGT était sur tous les fronts, vendredi, en Poitou-Charentes comme dans le reste de l’Hexagone. A Poitiers, tandis que leurs camarades de la santé perturbaient la pose d’une première pierre au CHU et occupaient la direction régionale des affaires sanitaires et sociales, les cheminots CGT précédaient une délégation des fonctionnaires communaux et territoriaux à la préfecture de région.

Pour la centaine de militants venus des quatre départements, il s’agissait de se faire entendre tant du représentant de l’État que des instances régionales à un moment où le conseil économique et social comme le conseil régional, est invité à s’exprimer sur la renégociation du contrat de plan État-SNCF, le schéma régional des transports et le prolongement du TGV Aquitaine.

Confortée par la mobilisation de novembre-décembre et par les dernières élections professionnelles, la CGT cheminots entend être partie intégrante de ce débat.

Vendredi matin, d’abord auprès de Philippe Seys directeur du cabinet du préfet puis devant l’assemblée régionale, la délégation conduite par Jean-Pierre Jallais, secrétaire régional de la CGT, a exposé ces exigences et ses propositions.

Des entretiens qui se sont déroulés sans incident et donc sans l’intervention des importantes forces de l’ordre massées à l’hôtel de région.

Opposés au rapport Martinand, les cheminots CGT plaident pour un renouveau ferroviaire dans le cadre d’une politique des transports orientée vers : la complémentarité des modes de transport et non leur concurrence ; le droit au transport inscrit dans la loi, une efficacité mesurée à partir de critères socio-économiques en lieu et place de la rentabilité financière exclusive.

Une politique prenant en compte l’équilibre des régions, niveau auquel doivent être recensés les besoins et contrôlées les missions de service public. Ceci dans le respect du statut des cheminots, soulignait encore la CGT.

Photo : Les cheminots ont pu faire entendre leur voix.