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La négociation ouverte vendredi entre la direction des Docks de France et la CGT représentée par le syndicat du Mammouth, l’UL et l’UD sous la conduite de l’inspecteur du travail à Poitiers, s’est soldée par un relevé de conclusion sans accord. La discussion qui a duré cinq heures avait pour ordre du jour essentiel le maintien de deux salariés à leur poste de cadre dans l’établissement de Châtellerault.

Pour l’un, le retour à son statut et coefficient antérieurs a été obtenu avec maintien des rémunérations depuis son passage sur un poste de non-cadre. Ceci s’accompagnant d’un retour au poste auparavant occupé, auprès d’un nouveau directeur adjoint en attendant l’arrivée d’un remplaçant et dans l’attente d’un autre poste choisi par l’intéressé. Pour le second, aucune avancée n'a été possible et le cadre concerné étant appelé à choisir une transaction assortie d’une aide pour se reclasser au travers d'un organisme patenté.

Selon la CGT : « il s’agit d’un demi succès. Les problèmes de fonds dont la direction locale est responsable à part entière demeurent. La direction des Docks de France continue à soutenir un management qui fait fi des lois sociales et de la morale ».