1625402/05/1996POITIERS
Fête du travail en ordre dispersé, à Poitiers comme ailleurs, mais une fréquentation un brin supérieure aux autres années, place d’Armes, à l’appel de la CGT et d’autres organisations
A l’appel de l’Union départementale CGT, de la FSU, du SNU impôts, de Sud PTT, du Modef, de AC (Agir contre le chômage), du MRAP, de Police et société, de l’UNEF et l’UNEF-ID, deux à trois cents personnes se sont réunies hier matin place d’Armes, à l’occasion du 1er mai.
Certes, faute d’unité syndicale complète, ce n’était pas la grande foule, mais néanmoins la participation était supérieure aux autres années.
« Au cœur de nos préoccupations, déclarait Guy Aubarbier qui devait prendre la parole au nom de toutes les organisations représentées, il y a l’emploi, et l’idée que le progrès technique doit libérer l’homme de la dureté du travail et non pas conduire à fabriquer encore plus de produits qu’on n’écoulera pas, de toutes façons ».
Le problème des cotisations sociales, des retraites, est lié à celui de l’emploi pour l’orateur : « il faut augmenter les recettes plutôt que les dépenses, et pour cela, il convient d’augmenter les salaires pour relancer la consommation et créer des emplois, avec toujours cette idée forte, de placer l’homme au centre des préoccupations, construire une économie humaine plutôt que de se limiter aux seuls intérêts financiers. Cette dernière démarche développée actuellement aboutit à la destruction du tissu social, à l’exclusion, au racisme, au sexisme, et cette politique met en péril toute la société en faisant le jeu de l’extrême droite.
Après les différentes prises de parole, la manifestation s’est dispersée dans le calme.
Photo : 200 à 300 personnes étaient rassemblées, hier matin, place Leclerc
le 10/06/2025 à 18:03
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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