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Être clair et constructif. Tels étaient les mots d’ordre du côté de la CFDT, qui a choisi, comme FO, de rester dans ses murs pour débattre de l’avenir et plus particulièrement de celui des jeunes.

Les entreprises quand elles embauchent ont peur de l’inexpérience. Malgré les critiques de FO, l’augmentation des contrats emploi solidarité ou des stages en entreprise est un premier pas. « Faire rentrer les jeunes dans le système, c’est déjà un moyen d’éviter l’exclusion », confie Laurent Caron, secrétaire de l’Union départementale. Pour l’heure, la CFDT revendique des fonds régionaux.

Il faut sur place « pouvoir gérer les moyens mis à la disposition de l’emploi ». Les grandes idées du gouvernement sont « »rop généreuses et générales », souligne France Joubert, secrétaire régional de la CFDT.

C'est pourquoi le programme régional d’accès à l’emploi n’est pas dénigré par la CFDT qui le conçoit, non pas comme un outil d’exploitation, mais comme un moyen d’articuler différentes réflexions. Notamment celles de l’Éducation nationale et celles des partenaires sociaux : « Il faut essayer de mettre en place des filières de formation en adéquation avec les réalités économiques ».

B P

Photo : L’UNEF-ID était bien représentée lors du débat de la CFDT