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Manifestation unitaire hier devant la sous-préfecture pour deux cents militants CGT, CFDT et FSU

Journée d’action commune hier, pour plusieurs syndicats. La CGT, la CFDT, et la FSU-SNUIPP, étaient en effet au coude à coude devant la sous-préfecture dans le cadre d’une action en faveur de la réduction du temps de travail.

Dans les diverses prises de parole, un souhait commun une loi cadre de réduction massive du temps de travail. Réduction à trente-cinq heures pour la CGT qui voit dans cette proposition (assortie de la retraite à 55 ans et d’une augmentation des salaires une garantie pour le plein et réel emploi.

Du côté de la CFDT, on insistait sur l’objectif des trente-deux heures hebdomadaires et sur le financement de cette loi cadre par tous les revenus, en particulier les revenus financiers et non-salariés. De même, les délégués FSU-SNUIPP qui s’étaient joints au mouvement dénonçaient « les 3,5 millions de chômeurs, les 6 millions d’exclus et la jeunesse sacrifiée et sans espoir ». Là encore, le syndicat enseignant propose cette réduction du temps de travail sans réduction de salaire et avec les embauches correspondantes.

A noter enfin, la présence d’une délégation de parents d’élèves et d’enseignants de l’école de Scorbé-Clairvaux qui avaient déjà alerté l’opinion publique sur la fermeture d’une classe, l’année prochaine. Cette délégation a notamment souligné les conséquences désastreuses de ces décisions pour les cantons ruraux, ainsi que l’élimination des commerces, de l’artisanat et la transformation des villages en cités dortoirs. Cette délégation a également souligné son désir d’aller jusqu’au bout de ses moyens en « refusant le mépris malsain de l’inspecteur d’académie pour le devenir des enfants et de la jeunesse en général ».

Photo : Pendant les prises de parole