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Les entreprises chauvinoises connaissent actuellement de sérieuses difficultés. Après Rocamat et ses sept licenciements, C’est au tour d’Apilco-Deshoulières (375 salariés) de se retrouver dans le rouge.

Vendredi, la direction de l’entreprise de porcelaine a présenté au comité d’entreprise un nouveau plan social qui fait suite à une période de chômage partiel et à une série de vingt préretraites progressives.

Ce plan social offre deux possibilités. La première n’est autre que le licenciement d’une quarantaine d’employés parmi ceux avant le moins d’ancienneté. La seconde, certes moins expéditive, propose une réduction du temps de travail de trente-neuf à trente- cinq heures hebdomadaires avec une baisse de salaire de l’ordre de 10 % pour l’ensemble des salariés.

Les syndicats CGT et CFDT ont d’ores et déjà annoncé qu’ils s’opposaient au moindre licenciement mais que sur le plan de la réduction du temps de travail, « il faut négocier tout en sachant qu’aucune diminution de salaire ne sera acceptée ».

Pour montrer leur opposition au projet, 120 salariés ont débrayé vendredi. « La direction parle de problème commercial pour justifier ce plan », poursuit la CGT. Ce n’est pas à la fabrication ni à l’administratif d’en subir alors les conséquences. Des aides publiques sont distribuées un peu partout aujourd’hui, Apilco pourrait peut-être en bénéficier d’autant que l’entreprise entretient d'excellentes relations avec Jean-Pierre Raffarin que l’on nous présente comme un super-ministre. Il peut peut-être faire quelque chose...

Direction et représentants du personnel se rencontreront prochainement.

W R