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La mise en redressement judiciaire des vingt et une sociétés du groupe Dapta-Mallinjoud, spécialisées dans le décolletage ou dans le bois, comme Ranger à Montmorillon, se poursuit toujours au tribunal de commerce de Thiers, mais aussi auprès du tribunal de Paris et dans les diverses entreprises du groupe.

Depuis fin juin, les délégués syndicaux de l’entreprise Ranger essaient d’en savoir plus sur le contenu des cinq dossiers de reprise.

Bernard Roques, le PDG d’IFI, la holding financière propriétaire du groupe Dapta-Mallinjoud, était lundi à Montmorillon, afin de présenter son plan de continuation au comité d’entreprise.

« Il a expliqué qu’il reprendrait avec le même organigramme, en épongeant le passif sur dix ans., C’est un plan qui prévoit peu de licenciements, en général et pas du tout chez nous », ont souligné les délégués de la CGT, « mais il y a toutefois un problème, car Bernard Roques cherche des financements pour pouvoir mettre en place ce plan. Et il n’en a pas encore trouvé ».

Toujours pour les syndicalistes : « Plus on attend, moins l’entreprise est crédible auprès de ses clients. Les autres plans de reprise semblent peu favorables aux salariés du groupe. Dans cette hypothèse, on parle de 40 à 50 % d’emplois en mois sur l’ensemble du groupe ».