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La table ronde organisée mercredi a permis d’obtenir du patron d’Escalux un sursis. D’autres solutions que le déménagement à Chauvigny sont désormais envisagées

Organisée à l’initiative du syndicat CGT et de la mairie de Montmorillon, la table ronde qui s’est tenue mercredi après-midi a permis de surseoir au départ de l’entreprise Escalux (fabrication d’escabeaux) de Montmorillon vers Chauvigny, annoncé récemment par son PDG, M. Jean-Philippe Ranger. Ce dernier a, en effet, accepté que d’autres solutions soient envisagées pour résoudre son problème actuel de local industriel.

« Une seule voie avait été explorée jusqu’alors : la construction d’un atelier-relais de 10.000 m2 sans garanties, ce que la commune de Montmorillon ne pouvait accepter. Nous avons discuté, ce mercredi, de deux autres éventualités : la reprise de l’usine Ranger de La Trutte (Landes), qui ne pourra se faire que lorsque le tribunal de commerce de Thiers aura tranché sur l’avenir de Ranger, pas avant octobre prochain. La deuxième solution, c’est une mise en conformité de l’usine Escalux actuelle, après achat du bâtiment.

« La communauté de communes pourrait soutenir financièrement cette rénovation et envisager une location-bail. Mais, auparavant, une expertise devra être menée afin que nous puissions comparer le coût des différentes options avant de nous engager », déclarait, hier, M. Guillaume de Russé, maire de Montmorillon, qui avait à son coté M Arnaud Lepercq, député de la circonscription.

Cette expertise pourrait donner ses conclusions d’ici fin septembre. Pour les représentants syndicaux CGT, voilà une bonne nouvelle : « Le personnel va pouvoir respirer un peu. On ne déménage pas quarante-trois personnes sur un coup de tête... La direction a, enfin, l’air de vouloir discuter puisqu’elle ne semble pas opposée à l’expertise demandée par la ville... ». Un début de dialogue s’est donc instauré mercredi, qui autorise un certain optimisme quant au maintien de l’entreprise montmorillonnaise dans la cité des macarons, durement menacée dans son emploi.

Jean-Luc Reymond