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Le sort de l’entreprise Ranger de Montmorillon sera scellé le 30 septembre prochain quand le tribunal de commerce de Thiers se prononcera sur le repreneur.

Aujourd'hui vendredi, les membres du comité d’entreprise sont invités à Lyon, avec tous les représentants des CE du groupe Dapta-Malinjoud (décolletage et ameublement) afin de donner leur avis (consultatif) sur les propositions de reprise faites par les sociétés Coval et Vallois.

Pour le moment, les délégués au comité d’entreprise de Ranger sont dans l’expectative la plus complète, les chiffres d’affaires donnés par les repreneurs ne correspondant guère au nombre d’employés qu’ils affirment vouloir conserver. D’après le délégué CGT, Vallois, qui annonçait 174 licenciements il y a quelques jours, serait descendu à 45 et affirmerait vouloir conserver 366 personnes sur les 411 actuellement employées à Montmorillon. Et envisagerait de ne faire que du « kit » mobilier, secteur le plus porteur bien que le plus concurrencé...

La proposition Coval, elle, aboutirait au licenciement de 95 personnes et orienterait la production de Ranger exclusivement vers le meuble monté, abandonnant totalement le kit.

« Pour le moment, le comité d’entreprise de Ranger ne tranche pas. D’autant qu’un troisième repreneur serait sur les rangs... Mais l’ambiance, à Montmorillon, où l’on travaille désormais pour le syndic, est à la sinistrose », affirment les délégués syndicaux, qui espèrent bien y voir un peu plus clair dans le sort de l’entreprise après l’entrevue d’aujourd’hui, à Lyon.

J-L R