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1637823/09/1996CHATELLERAULT

CHAMPI-JANTOU REPREND ROYAL CHAMPIGNONS

L’usine de Châtellerault et ses quatre cents emplois directs ou induits forcément concernés par cette nouvelle donne

C’est fait ! On ne savait pas exactement comment l’opération se déroulerait mais, depuis plusieurs semaines, il était question de rapprochement, voire plus, entre les deux champions du champignon de Paris dans la région. Une rumeur puis des tractations qui ont donc abouti, le premier groupe national Champi-Jandou qui dispose d’un centre important en pays châtelleraudais ayant donc pris le contrôle des seconds, Royal Champignons. Lesquels dépendaient jusqu’à présent du groupe sucrier Saint-Louis.

Une façon de répondre aux problèmes qui se sont faits jour depuis une dizaine d’années, notamment vis-à-vis d’un marché national et européen stagnant malgré la mise sur le marché de nouveaux produits, et d’une concurrence redoutable des pays asiatiques et de l’est européen. Déjà partenaires dans le secteur du frais, du compost et des semences, les deux géants du champignon ajoutent ainsi une solide corde à leur arc et deviennent, avec huit sites, 4.400 emplois directs, quatre départements concernés, des leaders incontestés tant pour la production que la transformation et la commercialisation.

Pour Châtellerault, rappelons que l’ex-usine Socotra sise sur la zone industrielle nord et dirigée par M. Jean-Pierre Lambert, traite plus de six cents tonnes de produits frais par jour grâce à deux cents salariés qui travaillent en deux huit de 6 heures du matin à 22 heures le soir. Une surface couverte de 22.000 mètres carrés, un matériel important, il y a là un outil ultra moderne en aval des récoltants dont la plupart travaillent dans la région proche. A noter justement qu’entre la culture en cave et les centrales de compost, ce sont encore cent quatre-vingts emplois qui sont induits par cette filière. Filière que le groupe Champi-Jandou qui dispose aussi d’autres unités de production à Beaufort-en-Vallée, (Maine-et-Loire) et Thouars. (Deux-Sèvres), a su faire évoluer, du surgelé aux formules cuisinées, pour répondre aux besoins de l’heure et exporter notamment vers l’Allemagne, le Canada, les USA.

Claude Aumon

 

 

le 24/06/2025 à 17:53

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

agro-alimentaire, champignon, restructuration, reprise

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