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1637924/09/1996POITIERS

L’HÔPITAL MALADE DE LA PRÉCARITÉ

« Rien ne va plus dans les hôpitaux publics et Poitiers n’échappe pas à la règle ». C’est sur ce constat pessimiste que Bernard Coquet, secrétaire fédéral de la branche santé de FO, a animé lundi une conférence de presse au CHU. Une démarche sur fond d’élections professionnelles, puisque c’est le 24 octobre prochain que seront élus les représentants du personnel aux instances paritaires, au comité technique d’établissement et au conseil d’administration. Un scrutin capital pour les syndicats, sachant qu’outre le rôle important joué localement, il détermine la représentativité nationale au conseil supérieur de la fonction publique hospitalière.

Accueilli par les représentants locaux de FO santé (MM. Didier Bernus, secrétaire régional, Alain Barreau, secrétaire général de l’Union départementale, Guy Charré, secrétaire général du groupement départemental), M. Coquet a parlé de la démotivation du personnel hospitalier devant une situation qui consiste à gérer une pénurie générée par une politique ne prenant pas en considération les réels besoins sanitaires : « On est à 55 % du budget que l’on devrait avoir ». Et le secrétaire fédéral de dénoncer la situation de Poitiers où 150 postes sont gelés ; sans compter la recrudescence des contractuels et des CES (300 actuellement sur un effectif de 3.600 personnes).

Déplorant la remise en cause du statut hospitalier (modification envisagée entre autres de l’ordonnance de mars 1982 sur le régime des astreintes) dans un flou total, M. Coquet a rappelé la priorité que FO donnait à la résorption des emplois précaires et la réduction du temps de travail.

J F

 

 

le 24/06/2025 à 17:55

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

hospitaliers, précarité, élection

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