1638802/10/1996POITIERS
Force ouvrière a perdu la présidence de la CNAM et de l’UNEDIC, mais le syndicat de Marc Blondel n’a pas perdu la foi. Du moins à la base, et Didier Bernus, secrétaire de FO au centre Henri-Laborit de Poitiers, ne démobilise pas. « Il faut distinguer les affaires parisiennes des affaires locales. Que Marc Blondel ne soit pas élu au conseil d’administration des caisses nationales ne nous empêchera pas de nous battre contre l’insuffisance d’effectif, pour une amélioration des conditions de travail et une revalorisation des salaires.
Il compte bien le prouver le 24 octobre, lors des élections aux commissions administratives paritaires (CAP) locales et départementales, et au comité technique d’établissement (CTE). Hier, Didier Bernus a rallié une centaine de participants à l’assemblée générale, qui devait présenter les 43 candidats FO à ces élections. Cette liste doit reprendre le flambeau des élus de 1992, qui se targuent de détenir la pole position au CAP avec « une représentativité majoritaire de 43 % des sièges ».
L’ordre du jour de l’assemblée d’hier comprenait donc le programme d’actions de FO, destiné à « assurer la pérennité de l’établissement », à savoir le centre Henri-Laborit. Concrètement, la lutte s’oriente dans quatre directions : réaliser une partie des priorités du plan de rénovation des cuisines, pérenniser les formations des aides-soignants, refuser la succession systématique de contrats chez les agents des services hospitaliers au profit d’une titularisation, faciliter la promotion des agents administratifs, techniques et ouvriers. Par ailleurs, les militants FO du centre Henri-Laborit se joindront aux manifestations sur le statut des fonctionnaires du 17 octobre.
le 24/06/2025 à 18:42
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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