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Statu quo sur le chantier de construction de la centrale nucléaire de Civaux, avec un mouvement de grève suivi majoritairement au sein de l’entreprise Prézioso qui compte quatre-vingts salariés sur le site. Pour le troisième jour de conflit qui porte sur des revendications salariales, des primes et les conditions de travail, les grévistes ont bloqué l’accès au chantier jusqu’à 8 h 45 environ jeudi.

Les négociations prévues n’ont pu avoir lieu avec les responsables de Prézioso, venus directement du siège de l’entreprise en Isère. La direction a en effet refusé que les grévistes soient assistés d’un représentant de l’Union locale CGT.

Les salariés ont alors voté la poursuite du mouvement pour lundi. Des discussions pourraient s’ouvrir avec leur patron en présence de l’inspecteur du travail dans le courant de l’après-midi. Mais les grévistes semblent déterminés à obtenir la présence de l’UL CGT.