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L’hygiène, la sécurité et les conditions de travail figuraient au menu d’un stage syndical qui a réuni quatorze personnes rue Jules-Ferry

Les luttes qui se développent à Montmorillon et à Civaux marquent le ras-le-bol des salariés face à l’arrogance des patrons, a lancé Joël Deunier, secrétaire de l’Union locale CGT. « C’est pourquoi nous organisons un stage qui s’inscrit dans le cadre d’une formation permanente de toute l’équipe, afin qu’elle soit mieux armée pour répondre aux attentes des salariés en difficulté ».

L’Union locale CGT de Montmorillon a organisé dernièrement une session de formation à destination de personnes, syndiquées ou non, travaillant dans différentes entreprises du secteur comme Ranger, Escalux, Tartarin et même Dody-Plast où des délégués syndicaux viennent d’être installés.

« Ce stage, a ajouté Joël Deunier, répond à une forte attente des salariés et de nos délégués CGT, de plus en plus soumis à des conditions de travail, des salaires et des classifications attaquées de toutes parts. C’est à nous CGT de réagir, pour faire en sorte qu’ils aient davantage de connaissances à la fois techniques et légales et puissent ainsi mieux répondre aux nombreuses demandes de leurs collègues lorsqu’un conflit ou un problème se présente ».

Rapport de forces

Ainsi durant trois jours, les quatorze stagiaires, parmi lesquels figuraient également trois demandeurs d’emploi, ont reçu de nombreuses informations dans différent domaines. Des renseignements qu’ils ont eu l’occasion de compléter grâce à différentes interventions, dont celles d’un contrôleur de la CRAMCO (assurance maladie) de Limoges et d’un représentant de l’inspection du travail de la Vienne.

Ce dernier leur a parlé par exemple du cadre législatif de la réglementation du travail et répondu à de nombreuses questions relatives à certains problèmes rencontrés dans des entreprises du Montmorillonnais. Et c’est en présence de Max Dampuré, un des secrétaires de l’Union départementale, que s’est terminé ce stage à l’issue duquel Joël Deunier a salué « la grande sensibilité des salariés et de la population de la ville lors du récent conflit chez Ranger. Un mouvement qui nous a permis de montrer qu’il est possible de créer un rapport de forces pour imposer d’autres choix économiques et sociaux », a-t-il conclu.

W R

Photo du stage