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Le congrès des communaux CGT a été marqué par des débats très denses, avec en toile de tonds, la sauvegarde du service public

Extrait d’une lettre de Michel Juteau secrétaire de l’Union locale CGT à M. Tondusson, premier adjoint au maire de Châtellerault : « Vous avez décidé de ne pas reconduire le poste de permanent de la CGT. Il nous est inadmissible d’enregistrer ce recul, apprécié comme une sanction aux actions en faveur des 35 heures et des emplois précaires à la mairie. Nous sommes en droit d’attendre une autre attitude d’une municipalité qui prétend défendre le monde du travail. Au moment où le gouvernement vient de faire passer une loi à la sauvette devant l’Assemblée nationale pour donner la possibilité aux patrons de passer outre les principes de la négociation collective et les organisations syndicales, il serait malvenu que la municipalité de Châtellerault emprunte la même voie... ».

Hier, à l’occasion du congrès CGT des employés communaux, « l’affaire » de la suppression de la délégation syndicale, a occupé l’avant-scène. Les adhérents de la CGT (le syndicat à obtenu 50 % des suffrages aux élections et compte dans ses rangs 10 % du personnel), expriment leur total refus de ce qu’il considère comme une « opération couperet ». Le samedi 30 novembre, Mme Edith Cresson les recevra : y aura-t-il un changement dans la décision municipale ?

Au cours de cette réunion, furent également évoqués les emplois précaires dans les services communaux, la faiblesse des salaires, la formation professionnelle, la réduction du temps de travail, l’attribution d’un treizième mois statutaire, le recrutement de tous les agents non titulaires étant sur un horaire de 31 h 30 avec la création possible de cent vingt emplois ; des débats denses avec en toile de fonds, la sauvegarde du service public.

Photo : Un poste de permanent supprimé au centre de la discorde entre le syndicat et la mairie