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A EDF-GDF, les directions générales ont ouvert des discussions sur la réduction du temps de travail, les départs en préretraite et l’emploi des jeunes.

« Mais les dés sont pipés, estime le syndicat. Et sur la réduction du temps de travail, les 32 heures seront imposées aux trois-quarts des nouvelles embauches avec un salaire largement amputé. Pour 30.000 agents actuels, cela se fera avec allongement de l’amplitude de la journée (de 6 heures à 22 heures) et de la semaine de travail (en six jours). Pour tous : ce sera avec une perte importante du pouvoir d’achat.

« Sur l’emploi, les préretraites et retraites, poursuit la CGT, sur les 13.000 retraités et préretraités qui vont partir dans les trois ans, seulement 11.000 seront remplacés, dont les trois-quarts à temps partiel forcé. Soit une nouvelle dégradation de l’emploi d’environ 40.000 équivalents temps plein. Déjà sur la Vienne et les Deux-Sèvres, 103 agents ont été supprimés depuis dix ans (soit 20 % des effectifs).

« Pour les agents et pour la réponse aux besoins des usagers du gaz et de l’électricité, ce serait une nouvelle dégradation », souligne la CGT qui annelle à un arrêt de travail le mercredi 22 janvier.