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« Alors que les intempéries sont passées depuis plus d’une semaine, le CHU est toujours en “alerte rouge” pour pouvoir répondre aux demandes de soins d’hospitalisation », souligne la CGT. « Le manque criant de lits a conduit à cette situation. On est forcé d’en rajouter dans les services (y compris dans les salles d’attentes non adaptées à cet usage) et cela sans moyens supplémentaires en personnel. Actuellement, 30 % des malades arrivant aux urgences sont hébergés dans des services ne relevant pas de la pathologie ayant justifiée leur hospitalisation. D’autres sont dirigés vers des établissements de la région, lorsqu’il y a de la place. Des SDF et précaires sont refusés à l’hôpital et adressés à Médecins du monde... ».

« Ces difficultés, poursuit la CGT, ne sont que le résultat de l’application de la réforme hospitalière (suppression de 320 lits autorisés non installés et de 124 emplois au CHU de Poitiers depuis 1993) et cela ne va que s’accentuer sous la “houlette” du directeur de l’Agence régionale de l’hospitalisation qui vient de prendre ses fonctions pour faire appliquer à tout prix le plan Juppé… ».