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Diplôme annulé, compétence niée, les infirmiers du secteur psychiatrique appellent à la grève le jeudi 13 février

En décembre dernier, le Conseil d’État a annulé l’arrêté de 1994, reconnaissant l’attribution du diplôme spécifique aux infirmiers du secteur psychiatrique. « C’est dénier leur compétence et qualité de soignant à part entière » s'insurgent les membres du syndicat CGT réunis en assemblée générale, vendredi, au centre hospitalier Henri-Laborit. En effet ce diplôme n’étant plus reconnu, il n’existe plus de différence entre les infirmiers en psychiatrie et les autres, ce qui ne manquent pas d’inquiéter d’autres catégories de personnels. Sans compter les conséquences vis-à-vis des malades. Faire des économies et gagner des lits, ne peut se faire à n’importe quel prix : « C’est inacceptable, poursuivent les responsables syndicaux, on ne peut se laisser anéantir sans réagir. Face au vide juridique et réglementaire qui vient d’être créé, nous allons lutter pour obtenir un diplôme d’État d’infirmier psychiatrique et la remise en place d’une formation spécifique pour les infirmiers psychiatriques avec des troncs communs et possibilités de passerelles d’une profession à l’autre ».

Pour attirer l’attention sur ce problème et défendre les gens en cause, le syndicat CGT a décidé une journée de grève au centre hospitalier Henri-Laborit le jeudi 13 février, avec rassemblement à l’entrée du centre hospitalier a 13 h 30, avenue Jacques-Cœur.

La conférence nationale des présidents de commissions médicales d’établissement des centres hospitaliers spécialisés en psychiatrie a d’ailleurs fait part auprès du ministre de la Santé de « son émotion et de sa forte désapprobation » face à cette décision, rappelant que ce personnel assure au terme d’une formation de plus de trois ans, sa mission avec compétence et efficacité, auprès des patients et des familles.