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L’annonce des budgets 1997 n’a pas apporté de baume au cœur des syndicalistes de la santé. La CGT par exemple, condamne le fait que l’argent public serve à organiser des « casses » de l’emploi. Et de dénoncer la situation en Poitou-Charentes où, selon le syndicat, la suppression de 640 lits est programmée.

« Au CHU, officieusement, la progression budgétaire serait de 1,63 %, alors que le conseil d’administration, lors de ses orientations, avait déterminé une progression indispensable minimale de 1,96 %, et cela sans tenir compte des besoins réels », déclarait hier André Delhomme, secrétaire syndical CGT du CHU, à l’occasion d’un meeting qui s’est tenu à 14 heures dans le hall de l’hôpital Jean-Bernard.

77 membres du personnel avaient par ailleurs répondu au mot d’ordre de grève de la CGT. On est loin des 430 grévistes du mouvement du 6 mars dernier. Ceci dit, l’action doit se poursuivre dans le temps. Un appel a d’ailleurs été lancé hier aux usagers, afin que le personnel se sente soutenu ».