1661322/03/1997POITIERS
La réduction du temps de travail a été au cœur des trois jours de débat organisés au Futuroscope par la section CFDT des entreprises non nationalisées du gaz et de l’électricité
Nous nous hâtons lentement car nous voulons que l’accord signé fin janvier sur la semaine de 32 heures sans réduction de salaires à EDF-GDF produise des résultats, c'est-à-dire la création d’emplois qui pourrait se monter à 15.000 dans les années à venir, sans que la compétitivité des entreprises n’ait à en pâtir. Pour cela, il faut que l’entente entre toutes les parties soient légitimées.
Bruno Lechevin, secrétaire général de la fédération du gaz et de l’électricité. était l’un des deux invités d’honneur – avec Guy Robert, vice-président de l’ANROC- de la convention de la section CFDT du comité national des entreprises non nationalisées (CNENN) qui sont une trentaine à travers la France.
Les représentants de ces dernières, qui emploient environ 7.000 agents, voudraient s’inspirer de l’exemple d’EDF-GDF. S’il n’y a, pour le moment, rien d’engagé en ce qui concerne la régie de la Vienne des discussions devraient être entreprises avant la fin de l’année. « On souhaite que des accords similaires interviennent chez nous dans la Vienne » avance Dany Bardet, dirigeant CFDT de la régie et responsable national de la branche électricité, « il faut pour cela deux choses : une décision politique car nous dépendons du syndicat intercommunal et une volonté des employés. Je peux vous dire qu’il y a un potentiel pour aller dans ce sens ».
Photo : Les responsables CFDT du comité national des entreprises non nationalisées du gaz et de l’électricité, dont le Poitevin Dany Bardet (premier à gauche), veulent s'inspirer de l'exemple d’EDF-GDF qui a adopté le principe de la semaine de 32 heures
le 20/08/2025 à 10:03
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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