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Une nouvelle fois, hier, les internes et chefs de cliniques poitevins ont manié les parpaings pour, en fin de matinée, transformer la rue Paul-Guillon en « impasse Jacques Barrot ». Un moyen de rappeler qu’ils ne désarment pas face à la réforme gouvernementale dont ils ne veulent pas.

Aujourd'hui, quatre bus conduiront les grévistes à la grande manifestation nationale prévue à Paris. Ensuite ? « Tout dépendra si des négociations s’engagent ou non » résumait hier l’un de leurs porte-parole qui affirmait ne pas vouloir, d’ici là, d’une rencontre « à la sauvette » avec Jean-Yves Chamard, l’un des parlementaires chargés de mission explicative par Alain Juppé. Peut-être vendredi !
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CGT “pour”
CFDT “contre”

Le syndicat CGT du CHU apporte son soutien à l’ensemble des personnels médicaux en lutte et appelle à une manifestation régionale le 11 avril à 9 h 30 au Futuroscope afin d’y rencontrer le directeur de l’Agence régionale d’hospitalisation chargé d’appliquer la réforme hospitalière et le plan Juppé.

La Fédération CFDT santé sociaux affirme, quant à elle « L’hôpital public a des difficultés budgétaires qui ne trouveront aucune solution dans le mouvement des internes et chefs de clinique. Tout amalgame serait préjudiciable à l’hôpital public ». Et d’ajouter :

« Cette grève des soins à l’hôpital public au bénéfice de la médecine libérale est contraire aux intérêts de l’hôpital et des usagers. Profiter de sa situation de salarié en formation dans le secteur public pour mieux le quitter ensuite est un chantage inadmissible ».