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1662903/04/1997CHATELLERAULT

CHAMPIGNON : LA CFDT MOBILISE

Aujourd'hui à Beaufort, Jandou va dévoiler le plan social qui va accompagner la restructuration de la filière champignon. Pour la CFDT, qui manifeste à Beaufort, plusieurs centaines d’emplois vont disparaître.

Aujourd’hui, c’est lors d’une réunion du comité central d’entreprise à Beaufort-en-Vallée, que la direction de Jandou va annoncer les mesures de son plan social. La restructuration de la filière champignon dans le grand Centre-Ouest, après l’absorption de Royal Champignon par Jandou, va être douloureuse pour l’emploi. Plusieurs centaines d’emplois pourraient être supprimés, tant dans les conserveries (on parle de la fermeture de deux ou trois usines) que dans les caves.

Le syndicat CFDT, lui, appelle à une grande manifestation, ce jeudi 3 avril (à partir de 14 h 30) à Beaufort, sur le site même de Jandou où va se tenir la réunion du CCE.

« La plus grande crainte c’est que Jandou annonce, dans un premier temps, peu de suppressions d’emplois officielles dans les caves, commente Jean-Pierre Cocault, le permanent de la CFDT pour le Maine-et-Loire. Nous craignons que peu à peu les salariés en contrat à durée déterminée chez Royal Champignon et SCA Blanchaud ne voient pas leur contrat renouvelé ». Il faut savoir que 300 des 1.000 cueilleurs de Royal Champignon et Blanchaud sont actuellement des salariés en contrat à durée déterminée. « Pour Jandou, la fin de ces CDD ne serait pas une mesure de licenciement ! Mais pour le Saumurois, ce sera 300 chômeurs en plus, alors qu’il y a déjà 9.000 personnes à pointer à l’ANPE dans la région.

La CFDT dit « ne pas vouloir d’une telle issue ». Elle veut donc mobiliser tous les travailleurs du Saumurois pour sa manifestation de jeudi à Beaufort. Son objectif, C’est de « limiter au maximum les suppressions d’emplois », « obtenir de nouvelles industries là où des usines vont fermer », « faire appliquer la loi de Robien sans perte de salaire », «obtenir un plan de qualification/formation pour les salariés licenciés » (et le syndicat rappelle qu’il s’est fait « berner » sur ce point en 1994, lors de la première restructuration de la filière) et « éviter la précarisation à outrance d’une profession où les statuts des salariés sont déjà peu reluisants ».

 

 

le 21/08/2025 à 14:54

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

agro-alimentaire, champignon, restructuration, groupe, emploi

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