« Retour

1663407/04/1997CHATELLERAULT

LA POSTE ET LES FONDERIES SUR LE FRONT !

Deux problèmes importants, ce début de semaine sur le front social. Et d'abord à La Poste où le conflit va se poursuivre après la suppression d’un emploi au guichet de Châtellerault-Principal. La CGT rappelle à ce propos qu’« après trois mouvements de grève, suivis à 90 % par le personnel des guichets et services arrières, le groupement postal a concédé une très minime avancée de trois heures hebdomadaires alors que les revendications portent sur un emploi, soit 6 h 30 par jour ». Et de souligner également : « Depuis le 2, date de la mise en place de la nouvelle organisation des guichets, sont apparus des problèmes d’attente, le soir pour les usagers, de retard, le matin pour la prise des “comptes des facteurs”, cela tandis que l’on note une aggravation considérable des conditions de travail sur l’ensemble des guichets.

C’est dans ce cadre que si la dernière négociation prévue avec le directeur du groupement postal, ce lundi, n’aboutissait pas, les guichets se mettraient en grève illimitée à partir du mardi 8 avril, ce qui pourrait, indique-t-on au syndicat : « Empêcher le versement des allocations familiales et du RMI, cela du seul fait de la direction départementale de La Poste de la Vienne.

“Pour les libertés”

Aux Fonderies du Poitou, conflit également entre la direction et le syndicat CGT, suite au mouvement de grève du 24 mars. On sait que, côté CGT, que n’avaient pas suivi la CFDT et la CGC notamment, contrairement à l’UDT autonome, on parle de « refus de négocier et d’accéder aux demandes des salariés », tandis que le chef du personnel a avancé les termes « d’entrave à la liberté des personnes et des biens, voies de fait, exercice abusif du droit de grève ».

Vingt-six salariés ont été convoqués pour sanctions disciplinaires dans ce cadre et deux délégués du personnel sont menacés de licenciement après avoir été mis à pied sur mesure conservatoire. Évoquant l’exemple d’EDF et Schlumberger, l’UD CGT indique : « Ce que n’admet pas le patronat, c’est bien que les travailleurs puissent défendre leurs conditions de vie, l’emploi, leur pouvoir d’achat, la réduction du temps de travail sans perte de salaire, et même le droit à la dignité ». Elle appelle donc à une manifestation ce mardi 8 avril, à 10 h 30, devant les Fonderies du Poitou, au jour et à l’heure de l'entretien préalable aux licenciements

C A

 

 

le 21/08/2025 à 17:15

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

PTT, métallurgie, sanction, répression

« Retour

Espace Militants v0.3 - UD CGT 86 - http://cgt-ud86.org

Site UD 86 - Espace militants - Espace formation