1667417/05/1997CHATELLERAULT
Hier, en congrès, les militants du syndicat ont constaté avec satisfaction l’arrivée de nombreux jeunes et élu un nouveau bureau
Dans le fonctionnement de l’Union locale CGT, le congrès est un temps fort et cela pour plusieurs raisons : il donne l’occasion aux militants, aux responsables de s’exprimer et les élections internes conduisent à la composition nouvelle de la commission exécutive, du bureau et du secrétariat. Ce fut le cas, vendredi, au Verger, cadre bucolique, inondé de soleil. Embellie climatique pour cette fin de semaine, mais aussi embellie constatée avec satisfaction par Jean-Pierre Grenon, secrétaire régional de la CGT, et Francis Martin, secrétaire général de l’Union départementale, venus en invités par le « staff » de l’UL.
L’Union locale CGT vit, depuis quelque temps, un incontestable frémissement à la hausse, c’est ce qu’a remarqué Michel Juteau, secrétaire général en poste : « La création et l’affirmation de bases nouvelles à Hollywood, Sobex, Sofraco, Mammouth, avec l’engagement des jeunes, confirment combien la CGT reste un syndicat dynamique, apte à relever le défi de la syndicalisation.
Les 80 congressistes représentant 35 sections et syndicats (sur 48 existant à Châtellerault), ont planché sur le fonctionnement de l’UL. Parmi les intervenants, on a remarqué des têtes nouvelles, des jeunes gens et des jeunes femmes en assez grand nombre. Michel Juteau a également parlé « de l’audience acquise au travers des élections professionnelles, à Valéo et Marelli, c’est bon pour le moral ! ».
Il a aussi évoqué « les expériences vécues autour des libertés chez Mammouth et aux Fonderies du Poitou, lançant, quand un ou plusieurs camarades sont attaqués jusque dans leur emploi, il faut savoir unir nos forces et empêcher les mauvais coups. Aux Fonderies, le patronat a décidé de faire de cette entreprise, un laboratoire pour s’attaquer à la CGT, restons vigilants ! ». Au fil des pages de sa longue intervention Michel Juteau traita également de la nécessité d’ouvrir symboliquement des bureaux d’embauche, comme cela a déjà été fait à la mairie, chez Arco et Sochata et aussi du rôle des retraités : Être retraité ne veut pas dire se couper de la vie sociale, mais, au contraire, s’intéresser à la vie syndicale, sociale, en profitant de son temps libre. Coup de chapeau de la part du secrétaire de l’UL pour le « comité local d’action des travailleurs privés d’emploi, multipliant les initiatives, notamment à l’ASSEDIC ».
En fin de soirée, autre moment important, avec l’élection des membres de la nouvelle direction de l’UL. A noter l’arrivée à la trésorerie d’Aymé Barotto en remplacement de Michel Comte et celle d'Annick Lecomte au poste de secrétaire générale adjointe.
Patrick Gonin
Le nouveau bureau de l’Union locale : Aymé Barotto (trésorier), Martine Bernard (femmes salariées), Michel Comte (retraités), Christian Godefroi (secrétaire à l’organisation), Claude Jamin (formation syndicale), Michel Juteau (secrétaire général), Annick Lecomte (secrétaire générale-adjointe), Frédéric Martin (secrétaire à l'organisation adjoint, chargé du suivi des bases nouvelles), Max Raymond (services publics), Jean-Claude Turquand chargé de la communication, Jean-Raymond Wadier (comité local pour le droit au travail).
Photo : Hier, au congrès de l’Union locale : le plus jeune délégué J-B Gelinet, 25 ans, et le plus âgé Jean Gabillas, 72 ans.
le 01/09/2025 à 16:37
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
Espace Militants v0.3 - UD CGT 86 - http://cgt-ud86.org