1669113/06/1997POITIERS
Jeudi, la direction de Schlumberger industries avait convoqué le comité central d’entreprise pour une consultation sur les plans industriels des sites de Poitiers-Chasseneuil, Colombes et Vélizy. « Il y a deux mois, nous étions consultés sur la cession de Vélizy, souligne la CGT. Il y a six mois, sur le rachat de Solaic. II y a huit mois, sur le rachat de Gueant. C’est au coup par coup que la direction essaie de faire passer ses décisions...
Aujourd’hui, face aux deux plans sociaux qui portent sur plusieurs centaines d’emplois, les élus du comité central d’entreprise et les cinq organisations syndicales sont unanimes. Jeudi, les uns et les autres ont fait une déclaration commune, avant de quitter la salle en refusant « une consultation spécifique sur Poitiers-Chasseneuil et Colombes ».
« Depuis plusieurs réunions, précise la CFDT, la direction générale tente d’obtenir un avis du CCE sur un plan de démantèlement de Colombes, de fermeture de Poitiers, présentés sous la forme de plans industriels. Au cours de ces réunions, la direction a exposé ses arguments avec une seule hypothèse : la sienne qui, en fait, n’est pas un projet, mais une décision déjà prise et donc en contradiction avec une consultation préalable... ».
« Dans tous les cas, nous constatons qu’un désinvestissement volontaire fragilise la situation économique, ajoute la CGT. Il suffirait que Schlumberger ait la volonté d’investir pour développer et conserver les activités et les emplois en France. Les marchés sont réels et souvent en expansion. Supprimer ces activités n’a pas de motivation économique.
Aujourd'hui, à l’occasion du sommet franco-allemand, deux délégations locales de représentants des entreprises en difficulté (Schlumberger, Gallus et Marelli) et des représentants des services publics seront reçus par des conseillers du Premier ministre.
le 01/09/2025 à 17:20
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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